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Conseils immobiliers

Investissement immobilier : Quel apport personnel est réellement nécessaire et pour quelles raisons ?

On entend souvent qu'un apport personnel de 10 % est requis pour acheter un bien immobilier. Mais que signifie réellement cette règle ? S'applique-t-elle à tous les profils d'acheteurs ? Des clarifications s'imposent.

Acheter un bien immobilier implique divers frais : notaire (environ 8 %), garantie (caution ou hypothèque) et frais bancaires. Ces coûts totalisent environ 10 % du prix du bien. La plupart des banques exigent que ces frais soient couverts par un apport personnel. Sans cela, on parle d'un crédit à 110 %, une solution plus risquée pour les banques, surtout en cas de baisse des prix.

Si un acheteur revend son bien dans les 5 ans après une baisse de 10 % de sa valeur, le capital restant dû peut dépasser le prix de vente, rendant le remboursement difficile. C'est pourquoi les banques exigent généralement un apport personnel d'au moins 10 %. Un apport plus élevé réduit encore le risque et, s'il provient d'une épargne régulière, il prouve la capacité de l'emprunteur à gérer des mensualités supérieures à son ancien loyer.

En France, l'apport moyen représente 22 % du prix du bien, contre 17 % pour les primo-accédants. Ces chiffres varient selon les régions et les profils d'emprunteurs. Dans les zones où l'immobilier est cher, un apport plus élevé permet d'accéder à un logement plus spacieux. Cependant, les banques sont plus souples avec les jeunes emprunteurs, et certains établissements acceptent même des prêts sans apport pour les moins de 30 ans. D'où l'importance de comparer les offres et de négocier !
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