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Revue de 2024 : une année marquée par la reprise et des attentes optimistes pour 2025.

Le réseau L'Adresse a mené un sondage interne auprès de ses 330 agences immobilières pour dresser un bilan du marché immobilier en 2024 et anticiper les tendances pour 2025. Après un premier semestre peu dynamique, les signes de reprise se sont confirmés au printemps avec le retour des acheteurs, qu'ils soient primo-accédants ou secundo-accédants, particulièrement depuis l'été. En 2025, la baisse des taux de crédit, qui ont reculé de près d'un point en un an, pourrait encourager les acheteurs hésitants à se lancer, sous réserve d'un contexte politique et économique favorable.

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Une reprise confirmée pour 57 % des agences
Tous les acheteurs de retour sur le marché
Des marges de négociation en hausse en 2024
2025 : Une dynamique similaire à 2024, avec des perspectives encourageantes

Une reprise confirmée pour 57 % des agences

Le réseau coopératif l'Adresse a, comme tous les six mois, mené un sondage interne auprès de ses 330 agences entre le 5 et le 10 décembre 2024, afin de dresser le bilan de l'année et d'anticiper les tendances pour 2025.
Malgré l'impact de la censure gouvernementale, qui a freiné le marché en fin d'année, la majorité des sociétaires (57 %) estime que le marché immobilier en 2024 était en phase de reprise, particulièrement au second semestre. 12,5 % des agences jugent même ce marché dynamique, tandis que 25 % le perçoivent encore comme au ralenti.

Tous les acheteurs de retour sur le marché

Depuis le second semestre 2024, tous les profils d'acheteurs ont fait leur retour, notamment les secundo-accédants, qui avaient reporté leurs projets d'achat pendant plusieurs mois, ainsi que les primo-accédants, soutenus par la baisse des taux de crédit. Avec une diminution de 1 point des taux depuis fin 2023, un couple disposant de 4500 € de revenus peut aujourd'hui emprunter 30 000 € de plus qu'un an auparavant (300 000 € contre 270 000 € sur 25 ans). Le retour des secundo-accédants, qui revendent souvent de petites surfaces pour des biens plus spacieux, dynamise la rotation du marché, facilitant ainsi l'accès des primo-accédants à la propriété. Cependant, les investisseurs peinent encore à suivre, freinés par des contraintes liées à la rénovation énergétique et une fiscalité dissuasive.

Des marges de négociation en hausse en 2024

L'année 2024 a été marquée par une augmentation significative des marges de négociation, accompagnée d'une baisse continue des prix. En effet, 93 % des agences l'Adresse ont observé une hausse des marges de négociation en 2024, contre 75 % à la fin de 2023.
Dans le réseau l'Adresse, ces marges varient entre 4 et 15 % du prix affiché, en fonction de critères tels que l'ancienneté de la mise en vente, la qualité du bien, son emplacement ou encore son DPE. « Les marges restent globalement faibles, car seuls les biens au prix du marché attirent des visites et des offres proches du prix initial. Les acheteurs restent réalistes, ajustant leurs négociations à la qualité des biens et aux travaux éventuels, tandis que les vendeurs, de plus en plus conscients de la réalité du marché, acceptent plus facilement des offres légèrement inférieures », explique Brice Cardi.

2025 : Une dynamique similaire à 2024, avec des perspectives encourageantes

Pour 2025, plus de 53 % des agences l'Adresse s'attendent à un marché immobilier comparable à celui de 2024. Cependant, 35 % des agences anticipent une amélioration avec un marché plus dynamique, tandis que seuls 11 % se montrent moins optimistes, prévoyant un marché moins porteur. Tout dépendra de l'évolution de la situation politique, considérée comme le principal frein à une reprise durable. Viennent ensuite la réticence des vendeurs à ajuster leurs prix et l'attentisme des acheteurs, qui pourraient influencer l'activité du marché.

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