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Actualités immobilières

Immobilier 2025 : Tout ce qui change au 1er janvier

Chaque début d'année amène son lot de changements, et 2025 ne fait pas exception, notamment dans l'immobilier. De nouvelles normes écologiques, des ajustements fiscaux et des modifications pour la location ou l'achat sont au programme. Ces évolutions toucheront autant les particuliers que les professionnels du secteur.

Pour les copropriétés

Mise en place du plan pluriannuel pour les petites copropriétés
À partir de 2025, les copropriétés comptant jusqu'à 50 lots devront établir un plan pluriannuel de travaux. Ce plan aidera à anticiper les rénovations nécessaires pour maintenir les bâtiments en bon état et respecter les normes en vigueur.

Diagnostic énergétique obligatoire pour certaines copropriétés
Pour les copropriétés entre 50 et 200 lots, un DPE collectif devra être réalisé si les bâtiments ont été construits avant 2013. Cette obligation vise à évaluer les besoins en matière de rénovation énergétique.

Renouvellement conditionnel du diagnostic
Le DPE collectif devra être mis à jour tous les dix ans, sauf si le bâtiment est déjà classé parmi les plus performants (A, B ou C), ce qui encourage les copropriétés à viser une meilleure efficacité énergétique.

Pour les locations

Un nouveau critère obligatoire pour les contrats de location
À partir du 1er janvier 2025, tous les baux de location devront mentionner la performance énergétique du logement sous forme de lettre (A à G). Cette obligation s'applique aussi bien aux locations de logements meublés qu'aux locations nues, conformément à la loi de juillet 1989.

Les logements énergivores bientôt exclus du marché locatif
Les biens immobiliers classés G, considérés comme les plus énergivores, ne pourront plus être proposés à la location dès 2025. Ce calendrier s'étendra progressivement : les logements F seront interdits en 2028 et les logements E en 2034. En outre-mer, ces échéances sont repoussées respectivement à 2028 et 2031 pour les catégories G et F.

Mise à jour obligatoire des DPE
Les diagnostics énergétiques réalisés avant juillet 2021 ne sont plus valides depuis la fin de 2024. Les propriétaires doivent désormais s'appuyer sur des diagnostics récents pour établir leurs contrats de location, afin de répondre aux exigences actuelles.

Pour les investisseurs

Meublés touristiques : des règles plus strictes possibles
Dès 2025, les communes peuvent abaisser le nombre de jours autorisés pour louer une résidence principale en tant que meublé de tourisme. Ce plafond, auparavant fixé à 120 jours, peut désormais être réduit à 90 jours par décision municipale. En cas de non-respect de cette limite, les contrevenants s'exposent à une amende de 15 000 €.

Arrêt du dispositif Pinel
Le dispositif Pinel, qui permettait de bénéficier d'avantages fiscaux lors d'un investissement locatif, n'est plus accessible depuis le début de l'année 2025. Les dernières signatures éligibles devaient être effectuées avant le 31 décembre 2024, faute de reconduction dans le budget 2025.

Pour les transactions

Vente de biens classés E : audit énergétique obligatoire
Dès 2025, les propriétaires vendant un bien individuel classé E au DPE devront fournir un audit énergétique avant la signature du compromis. Ce rapport, réalisé par un expert certifié, détaillera les travaux nécessaires pour améliorer l'efficacité énergétique du logement.

Autorisations d'urbanisme : nouveaux Cerfa à utiliser
Les demandes d'autorisation d'urbanisme doivent désormais utiliser les nouveaux formulaires :

  • Cerfa 16700 : modification ou régularisation d'un permis ou d'une déclaration préalable.
  • Cerfa 16701 : transfert de permis ou de déclaration préalable.
  • Cerfa 16702 : déclaration préalable de travaux.
  • Cerfa 16703 : déclaration préalable pour projets d'aménagement.

Pour la rénovation

MaPrimeRénov' reste accessible pour les maisons F et G
Jusqu'au 31 décembre 2025, les maisons classées F et G pourront toujours bénéficier de MaPrimeRénov' dans le cadre du parcours par geste. De plus, l'obligation de réaliser un geste de chauffage pour accéder à cette prime est temporairement suspendue.

Moins d'avances et d'aides pour certains profils
Pour les ménages très modestes, les avances maximum passent de 70 % à 50 %. Les ménages aux revenus plus élevés verront leurs taux d'aide diminuer selon le gain énergétique obtenu :

  • 10 % pour un gain de 2 classes,
  • 15 % pour un gain de 3 classes,
  • 20 % pour un gain de 4 classes ou plus.

Aides réduites pour le chauffage au bois
Les forfaits pour l'installation de systèmes de chauffage au bois ou biomasse subissent une baisse moyenne de 30 %, marquant un recentrage des subventions vers d'autres dispositifs.

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