Perspective du marché immobilier : Résumé de 2023 et aperçu du 1er semestre 2024

Pour établir une évaluation qualitative du marché immobilier en 2023 et envisager les perspectives pour 2024, le réseau l'Adresse a mené une enquête interne auprès de ses 345 agences. Comme prévu, l'année 2023 a été marquée par un net ralentissement du marché, mais l'espoir d'une stabilisation des taux dès le début de l'année 2024 suscite des attentes pour une reprise de l'activité.

Voici un résumé des points abordés dans cet article :

• Un ralentissement significatif du marché immobilier en 2023.
• La persistance des négociations de la part des acheteurs.
• L'impact du durcissement des conditions d'obtention de crédit en 2023.
• L'importance croissante de la qualité énergétique des biens dans l'ajustement du marché.
• Les perspectives pour l'année 2024.

En 2023, 78 % des agences ont constaté un ralentissement du marché (contre 71 % à la fin du premier semestre), tandis que 16 % estiment qu'il s'est quasiment arrêté, un doublement par rapport à l'été précédent. Seules 7 % des agences ont signalé une activité dynamique (contre 19 % à la fin du premier semestre).

La tendance des négociations de la part des acheteurs s'est accentuée en 2023, avec 92 % des agences de l'Adresse constatant une hausse des marges de négociation, contre 71 % à la fin de l'année 2022.

Le durcissement des conditions d'obtention de crédit a été ressenti par plus de la moitié des répondants (52 %), avec au moins un compromis de vente annulé en raison d'un refus de prêt.

La qualité énergétique des biens est devenue un critère de sélection déterminant, notamment avec les nouvelles réglementations. Depuis janvier 2023, les biens énergivores sont moins attractifs, incitant les investisseurs à les mettre en vente.

Pour le premier semestre 2024, 75 % des agences anticipent une baisse des prix, tandis que 25 % pensent qu'ils resteront stables. Aucune agence ne prévoit une hausse des prix. Brice Cardi, Président du réseau l'Adresse, envisage une poursuite de la baisse des prix au premier semestre 2024, avec une possible stabilisation vers la fin de l'année en cas de baisse des taux de crédit et de reprise du marché.