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Conseils décoration

La slow déco : une éthique personnelle

Aspiration à une vie plus douce, plus lente, plus simple et plus durable, le slow living ne cesse de gagner des adeptes. Cet art de vivre englobe tous les aspects de notre existence, à commencer par notre logement.

Dans la foulée du Slow Food, qui invite à prendre son temps pour retrouver le vrai goût des aliments patiemment préparés, lenteur et douceur se sont étendues à bien d'autres domaines : mode, voyages, management et même travail ! Inévitablement, le concept a poussé notre porte d'entrée pour s'inviter chez nous et faire de notre intérieur LE sas de décompression dont nous avons de plus en plus besoin.
Vous trouverez dans cet article
  1. Nature et éthique
  2. Récup et touche personnelle

Nature et éthique

Première règle intangible : la slow déco ne peut s'affranchir de notions éthiques et écologiques. Elle privilégie ainsi les matériaux naturels, respectueux de l'environnement, renouvelables et recyclables : bois issu de forêt éco-gérées, terre cuite, grès, rotin, laine, coton, cuir ou même carton…

Lignes pures, formes simples, couleurs douces… ces matières sont ensuite travaillées d'une façon qui confine au minimalisme, pour inspirer une sensation de bien-être naturel. Encore faut-il s'assurer de l'origine des objets ainsi fabriqués. 

Car le respect de la nature n'est rien sans celui des humains : la rémunération décente des artisans et leurs conditions de travail deviennent alors des critères aussi importants que les considérations purement esthétiques. Et s'ils peuvent ne pas avoir traversé la planète en avion ou bateau pour arriver jusque chez nous, c'est évidemment encore beaucoup mieux.

Récup et touche personnelle

S'il n'est bien sûr pas interdit d'acheter des objets tout faits, nous arrivons cependant vite au second principe de base : oubliez les objets décoratifs fabriqués à la chaîne et vendus de façon identique aux quatre coins du monde. 

La slow décoration s'appuie en effet d'abord sur la récupération, l'utilisation d'objets chinés sur les vides greniers, dans les ressourceries ou les brocantes, et remis en état pour leur offrir une nouvelle vie. Peut-être les avez-vous-même déjà chez vous, au fond d'un carton jamais ouvert depuis le dernier déménagement…

Les plus bricoleurs d'entre nous iront jusqu'à pratiquer l'upcycling, le surcyclage en français : il s'agit de transformer le rebut en un objet de plus grande valeur qu'à l'origine : un ensemble de palettes en mobilier de salon ou une vielle sulfateuse en applique murale. Aucun risque de la sorte de retrouver la même dans le living du voisin qui vous a invité à prendre l'apéro.

Ajoutez à l'ensemble quelques bougies naturellement parfumées et des plantes d'intérieur… Vous verrez, le stress de la vie extérieure ne franchira plus votre seuil.

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